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Descriptif

Arts et sociabilités : le salon au XIXe siècle A l’origine aristocratique sous l’Ancien Régime, le salon commence à prendre différents aspects tout au long du XIXe siècle, se développant dans de nombreux milieux et donnant la part belle à l'expression artistique. Entre réceptions mondaines, salons officiels et soirées artistiques, les citadins passent d'un salon à l'autre, et les artistes eux-mêmes ne sont pas en reste, invités ou faisant eux-mêmes office d'hôte. Les différents lieux de la sociabilité parisienne déterminent différents modes de fonctionnement et différents genres de production et d’écoute de la musique. Car bien que le mot salon appelle une certaine intimité, il peut être à la fois « soirée » littéraire, musicale ou dansante, dans laquelle la musique est un agrément que l’on entend plus ou moins consciemment, mais aussi concert où la musique est appréciée pour elle-même. Une invitation à fréquenter les milieux intellectuels et artistiques de l'Empire à la Troisième République. L'art dans le roman : la littérature comme reflet de la société ? « Les livres suivent les mœurs et les mœurs ne suivent pas les livres ». Ces mots de Théophile Gautier, dans la préface à Mademoiselle de Maupin, en 1835, soulignent une équivoque entre réalité sociale et représentation de la société. Le romantisme puis le réalisme naturaliste ont cherché à élaborer, à leur manière, le récit de fonctionnements sociaux dont ils font une critique parfois caustique. Dans ces dépictions de la société contemporaine, les arts trouvent dans le roman, notamment au XIXe et au XXe siècle, une place de choix qui met en lumière les relations entre pratiques artistiques et construction sociale. Ainsi, de nombreux récits de Balzac abordent la question de la peinture ou de la musique, suivis en cela par les frères Goncourt ou Zola. Cependant faut-il faire confiance aux romanciers ? Ce sera tout l'objet de cette séquence, en confrontant fiction à la critique de l'historien.

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Examen